Je bois ;
Aux femmes infidèles
Et a leurs cocus de maris,
À ces moments de bonheur éphémères
Arrachés à la vie
Dans la douce et chaude intimité
Des amours volatils.
Je bois ;
Aux femmes infidèles
Et aux secrets d’alcôve,
Aux fruits défendus à la chair si subtile
Extirpés à la hâte
De l’artificiel paradis
Des amours planifiés.
Je bois ;
Aux femmes infidèles
Et aux serments rompus,
Aux corps libérés des entraves têtues
Et des toiles d’araignées
Que les siècles ont tissé
Tout autour de l’amour.
Je bois ;
Aux femmes qui se croyaient fidèles
Et aux certitudes envolées,
A ces regards de braise
Qui sèment le trouble dans les cœurs
Et poussent les âmes ébranlées
Vers les rives salutaires
De l’ardente déraison.