Nous sommes les enfants
De la même tempête,
Les complices de la pluie
Qui abreuve nos rêves.
Tu es l’étoile qui manque
Au ciel de mes désirs,
Le rêve inassouvi
Des rives de l’éphèbe.
Tu es le vent qui souffle
Sur les braises de mon sang,
Le soleil qui enfante
L’ombre d’un doux secret.
Tu es la vague exquise
Qui berce mes chimères,
L’oasis de fraîcheur
Qui hante mes déserts.
Tu es la femme éternelle
Ma douce et tendre utopie,
Le courant chaud qui traverse
Les eaux profondes de ma vie.
Tu es le fruit défendu
D’un paradis que j’espère,
La muse secrète qui emplit
Le verre de ma poésie.